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Animaux sous tension

Il est fréquent d’observer des troubles en élevage sans que l’on puisse identifier une maladie particulière qui en serait à l’origine.

 

  • Troubles du comportement : cannibalisme, nervosité, apathie, écrasements de porcelets sous la mère.

  • Maladies diverses : ulcères, torsions, troubles de la reproduction, échec vaccinal.

 

  • Parfois , la maîtrise des facteurs de risque et les traitements entrepris n’apportent pas de solutions satisfaisantes.

Le développement d’énergies renouvelables telles que les éoliennes, le photovoltaïque ou encore la méthanisation, amène de nombreux éleveurs à accuser ces sources d’énergie, non sans raison, MAIS bien souvent le problème est interne à l’élevage.

Les équipements électriques , électroniques et informatiques font partie de notre quotidien .

Les installations ne sont pas toujours aux normes et parfois vieillissantes : défauts de terre, usure des câblages ou des prises de courant.

Nos cochons, très sensibles aux courants, vivent 24 h/ 24 dans ces bâtiments et des courants parasites peuvent perturber leur métabolisme et ainsi agir sur leur comportement.

QUELS SONT CES COURANTS PATHOGÈNES ?

Ces courants (ou ondes) sont de deux types : électriques ou telluriques.

Et l’on décrit plusieurs sources de courants électriques parasites :

  • Le courant de fuite : défaut sur l’installation , mauvaise isolation , problème de terre…
  • Le courant d’induction : élément conducteur (masse métallique, eau) en contact ou à proximité d’un câble sous tension.
  • La décharge électrostatique : accumulation d’électricité statique qui se décharge brutalement au contact de l’animal.

Exemple de courant d’induction avec la lampe chauffante qui charge la cage de mise-bas.

  • Les courants telluriques : le champ tellurique terrestre, lié au champ magnétique naturel , peut être par exemple perturbé par la nature des sols.
  • Les veines d’eau : l’écoulement de l’eau le long des roches induit par frottement la formation d’un courant naturel.

La proximité d’une terre électrique peut aussi charger l’eau (terre d’onduleurs de panneaux photovoltaïques par exemple).

QUELS SONT ALORS NOS MOYENS D’ACTION ?

Avant tout, l’installation électrique doit être contrôlée régulièrement par le « consuel »  (1 fois/an dans certains élevages).

Il ne faut pas oublier que la majorité des incendies est d’origine électrique et que faire vérifier l’efficacité de la terre par un électricien est indispensable.

Le maître mot pour corriger les effets des courants parasites électriques est LA MISE EN LIAISON ÉQUIPOTENTIELLE.

Cela consiste à relier tous les éléments conducteurs entre eux à l’aide d’un fil de cuivre ( vert-jaune) ou d’une câblette inox et mettre tous ces éléments à la terre : rails de chemin de câbles, cages, réfectoires, auges ou nourrisseurs inox, chaîne d’alimentation galva …

L’eau étant un très bon conducteur, éloigner de préférence les canalisations des circuits électriques .

Il peut être parfois utile de placer un serpentin en cuivre sur le circuit d’eau, relié à la terre , pour décharger l’eau.

Quid des courants telluriques ?

Il n’existe pas d’appareil fiable pour les identifier et les caractériser. Dans ce cas on fait appel à un géobiologue. Il y a presque autant de méthodes que de géobiologues pour neutraliser ces ondes pathogènes, et nous sommes en dehors de la science cartésienne…

Mais du moment que cela fonctionne… Et que les animaux retrouvent leur bien être .